Jayne Eastwood dans le rôle de Doris dans l'arrêt de la conversation

Vivez votre retraite dans le foyer que vous aimez

La Banque HomeEquity a récemment lancé une nouvelle campagne de publicité pour contrer les stéréotypes courants selon lesquels les Canadiens plus âgés devraient déménager dans un plus petit logement.

Cette série de trois publicités (en anglais seulement) illustre de façon amusante les idées préconçues qu’ont les gens à propos du bien-être de leurs parents et de leurs beaux-parents, sans même leur avoir demandé leur avis. La première publicité, « Consultation (en englais sulement)», met en scène des retraités trouvant risible la suggestion de leur gendre de déménager dans une maison de retraite.

La deuxième publicité, « Granddaughter (en englais sulement)» (La petite-fille), montre une grand-mère choquée d’apprendre, de la bouche de sa petite-fille, que selon sa propre fille, elle devrait aller finir ses jours dans un endroit où vivent « les personnes âgées ». Enfin, la dernière annonce, « Sore Back (en englais sulement) » (Le mal de dos) raconte l’histoire d’une fille qui se méprend totalement sur la cause des maux de dos de son père et qui cherche à convaincre ses parents des « avantages » à s’installer dans une plus petite résidence.

Dans « Conversation Stoppers with Doris (en englais sulement) », la fougueuse grand-mère de la publicité « Granddaughter » présente une série de contre-arguments cocasses à ses enfants. Aux questions sur la difficulté de vivre seule – par exemple : « Ne préférerais-tu pas vivre dans une résidence pour personnes âgées? » ou « Le rythme de la vie urbaine n’est-il pas un peu trop étourdissant à ton âge? » –, elle répond d’une manière à la fois drôle et cinglante. Ses réparties sans appel témoignent de manière très claire de son bonheur de vivre dans le foyer qu’elle chérit.

Chaque annonce se termine sur le même commentaire inspirant : « Vivez votre retraite dans le foyer que vous aimez, grâce à l’Hypothèque inversée CHIP. » Les publicités utilisent l’humour pour faire passer des messages importants : les Canadiens vivent plus vieux, mais ils ne sont pas pour autant fragiles ni dépendants. Les retraités ont toute leur tête et ne veulent pas se faire dire ce qui est bon pour eux. Enfin, opter pour un plus petit logement n’est pas une solution qui convient à tous.

Les retraités canadiens veulent rester dans leur foyer, tout simplement

Une étude sur les retraités canadiens (en anglais) vivant dans les grandes villes a démontré que 86 % d’entre eux souhaitaient vieillir chez eux le plus longtemps (en englais sulement) possible, et ce, pour plusieurs excellentes raisons. Toutefois, selon les résultats d’un sondage Ipsos (en englais sulement), 76 % des propriétaires canadiens de 55 ans et plus se sentent parfois contraints de vendre leur résidence.

Il y a quelques années, il suffisait aux personnes âgées qui souhaitaient « déménager dans plus petit » de vendre leur propriété pour en libérer la valeur nette, d’acheter une demeure moins chère et d’utiliser la différence pour financer leur retraite. Cette solution était particulièrement attrayante pour les retraités en région urbaine, disposés à s’en aller vers une localité rurale où le prix des maisons était inférieur.

Tout cela a bien changé. Depuis la survenue de la pandémie de COVID 19, le marché immobilier canadien a subi de profondes transformations. Les citadins s’éloignent de plus en plus des zones urbaines devenus trop chères et achètent de plus grandes propriétés dans des municipalités situées à plusieurs heures des grands centres. Cette tendance a contribué à la flambée des prix des propriétés dans des régions où elles étaient auparavant abordables.

Partout au Canada, on a constaté une augmentation de 25 % du prix moyen des résidences (lien en anglais) entre les mois de février 2020 et février 2021. À certains endroits, notamment dans les régions plus rurales et dans de petites villes précédemment plus abordables, on a même assisté à des hausses de prix allant jusqu’à 50 %. Dans un cas extrême, celui de la petite municipalité ontarienne de Bancroft, le prix des propriétés a augmenté de 86,6 % (en englais sulement).

L’achat d’une plus petite propriété tourne mal

Le Globe and Mail (en anglais) rapportait récemment le cas d’une retraitée ontarienne qui avait décidé de vendre sa maison de Toronto pour acheter une résidence moins chère, au lieu de vieillir chez elle. Elle planifiait d’acquérir un logement d’une valeur approximative de 300 000 $ dans une communauté tranquille, près de ses proches. Elle avait calculé que cette transaction lui laisserait suffisamment d’argent pour vivre une retraite confortable.

Malheureusement, elle s’est rendu compte trop tard que, pour trouver une résidence décente, c’est plutôt 600 000 $ qu’elle devrait payer. Ce montant a donc considérablement réduit les avantages financiers de déménager dans plus petit.

La décision d’acheter une plus petite résidence peut aussi entraîner des frais importants. Consultez notre article sur les coûts réels d’achat d’une plus petite propriété, dont les suivants :

  • La commission du courtier immobilier (jusqu’à 6 % du prix de vente)
  • L’assurance des titres et les frais juridiques
  • Les droits de mutation immobilière (qui peuvent dépasser 10 000 $, selon l’endroit où vous vivez)
  • Les frais de déménagement
  • Les nouveaux meubles pour une plus petite résidence
  • Les frais de condo (le cas échéant)

Une retraitée de Toronto (en englais sulement) décrit le cauchemar qu’elle a vécu lorsqu’elle a décidé d’aller vivre en condo et qu’elle a été obligée, par la suite, de retourner vivre dans une maison.

Bien d’autres avantages à vieillir chez soi

La folie immobilière qui s’est emparée du pays n’est pas le seul facteur qui pousse les Canadiens et Canadiennes à vouloir demeurer dans leur foyer à la retraite. La pandémie de COVID-19 leur a prouvé qu’il était plus sécuritaire de vieillir chez eux que dans une résidence pour personnes âgées.

Il y a aussi des raisons d’ordre émotionnel qui peuvent vous inciter à vieillir chez vous :

  • Votre maison peut contenir d’importants souvenirs de vos êtres chers.
  • Vous pouvez rester près de vos amis et de votre famille (ce qui deviendra encore plus crucial si vous développez des problèmes de mobilité).
  • Les Canadiens vivent plus longtemps qu’avant et veulent conserver leur indépendance le plus longtemps possible.
  • • Vous resterez dans un quartier que vous connaissez et que vous aimez.
  • Vous n’aurez pas à rebâtir votre cercle social.
  • Vous ne vous éloignerez pas de vos magasins, restaurants et lieux de culte préférés.
  • Vous demeurerez dans le foyer que vous aimez.

Le choix d’une résidence pour aînés ou d’une plus petite résidence, comparé à une hypothèque inversée

Malgré le constat que 86 % des retraités canadiens souhaitent vieillir chez eux, 31 % d’entre eux doivent puiser dans la valeur nette de leur propriété pour s’offrir une retraite confortable. Étant donné que le marché de l’immobilier canadien a rendu l’achat d’une plus petite propriété financièrement non viable dans de nombreux secteurs et qu’un grand nombre de Canadiens ne veulent tout simplement pas vivre dans une maison de retraite, quelles options reste-t-il?

L’hypothèque inversée pourrait bien être la solution idéale. Elle permet en effet de vieillir dans sa résidence bien-aimée, tout en tirant parti de sa valeur nette. Si vous êtes un propriétaire de 55 ans ou plus, vous pourriez emprunter jusqu’à 55 % de la valeur évaluée de votre résidence. De plus, votre admissibilité dépendra de votre âge, de la valeur de votre propriété et de son emplacement, plutôt que de votre revenu et de votre cote de crédit.

Vous éviterez ainsi le principal inconvénient de l’achat d’une propriété plus petite – celui de quitter le foyer que vous aimez –, tandis que cette question ne se pose pas avec l’hypothèque inversée. Un autre désagrément auquel vous échapperez est le coût d’un déménagement, qui peut représenter des dizaines de milliers de dollars. L’hypothèque inversée vous permettra de conserver tout cet argent.

L’un des plus grands avantages de l’hypothèque inversée est que vous n’aurez aucun paiement hypothécaire régulier à faire. Vous devrez rembourser ce que vous devez seulement au moment de vendre votre propriété ou de la quitter. Voilà qui aura un impact positif sur votre revenu de retraite.

Appelez-nous au 1 866 522 2447 afin de découvrir combien vous pourriez emprunter pour vous offrir la retraite dont vous rêvez, tout en continuant de vieillir dans la résidence que vous aimez.